Sur les premiers contreforts de la Raye, recherche de traces historiques entre Peyrus et Saint-Vincent-la-Commanderie : chapelle casadéenne Saint-Pierre, site d’un castrum disparu (le Château), commanderie de l’ordre de Malte, maison Arnoux, évocation des liens entre la communauté de « Saint-Vincent-de-Charpey » et l’abbaye de Léoncel..
Mais aussi découverte du paysage et de sa géologie : au contact entre Vercors et plaine, les carrières de sable Éocène et les carrières de kaolin.
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Départ de la chapelle Saint-Pierre – Montée aux Planayses – Passage au château – Descente à Saint-Vincent – Retour à Peyrus.
Départ de Saint-Pierre pour Saint-Vincent (photo D. Hyenne)
Chapelle Saint-Pierre : historique et bâti.
Cimetière de Saint-Pierre. Arrêt devant les tombes de la famille Bellon (photo D. Hyenne)
Les Planayses, en direction du château (photo D. Hyenne)
Site du château de Saint-Vincent (photo Jean-François Duvic)
Commentaires sur la formation géologique de la Raye (photo D. Hyenne)
Détail sur le schéma de formation des sables, tracé par J.M. Vacher Les sables éocènes sont les kaolins et sables blancs (à ne pas confondre avec la molasse, d’une toute autre époque) (photo D. Hyenne)
Le récit de la Dame de l’Epervier, conté par J.F. Duvic (photo D. Hyenne)
« Il y avait dans le royaume d’Arles, dans l’évêché de Valence, un château appelé Espervier. La dame de ce château avait pris l’habitude de toujours quitter la messe après l’évangile. Elle ne pouvait en effet supporter la consécration du corps du Seigneur. Au bout de nombreuses années, son mari, le seigneur du château, s’en aperçut et, malgré une enquête soigneuse, il ne put trouver la cause de cette précipitation. Un jour de fête solennelle, comme la dame, à la fin de l’évangile, sortait, le mari et des gens qui lui étaient dévoués la retinrent par force et malgré elle. Dès que le prêtre prononça les paroles de la consécration, la dame enlevée par un esprit diabolique s’envola, emportant avec elle une partie de la chapelle qu’elle détruisit et on ne la revit jamais plus en ces lieux. Mais la partie de la tour adjacente à la chapelle est encore debout et témoigne de l’événement (…)À cause du péché de cette horrible femme, la chapelle fut ruinée et elle-même échappa aux mains de ceux qui la tenaient. Le château lui-même fut détruit par une sage décision et changea le lieu et de nom. Ses habitants furent transportés dans le château appelé Charpey [quod Carpei nuncupatur]. » Gervais de Tilbury, Otia Imperialia, III, 57. Trad. de J. Le Goff, cité par R. Chanaud ; Le Monde Alpin et Rhodanien, 1985, 13-2-3, p.31-54Discussion sur la Dame, sur Mélusine, et sur les « mirabilia » et « exempla » de Gervais de Tilbury (photo D. Hyenne)
Discussion sur les châteaux à fossé sec (photo D. Hyenne)
Discussion sur les relations entre Saint-Vincent et Léoncel (photo B. Désigaud)
Descente vers Saint-Vincent (photo D. Hyenne)
Dépôt de sable issu d’un affleurement éocène tout proche (photo D. Hyenne)
Le château vu de Saint-Vincent (photo D. Hyenne)
Halte sous l’ombrière et accueil par la municipalité de Saint-Vincent (photo D. Hyenne)
Eglise de Saint-Vincent (photo C. Hyenne) Eglise du XVe siècle, reconstruite au XIXe siècle.
Commanderie des Hospitaliers, façade ouest
La commanderie de l’ordre de Saint-Jean-de Jérusalem a été fondée à Saint-Vincent en 1214. Elle a été unie à celle de Valence au XVIIe siècle. Elle disparaît à la Révolution. Voir M. Wullschleger, Cahier de Léoncel n° 22, « Les ordres militaires dans l’espace drômois » p. 84-103. (photo C. Hyenne)
Commanderie, cour. Le bâtiment a été remanié à l’intérieur ; son état extérieur est du début du 17° s.(photo D. Hyenne)
Commanderie. Blason martelé des Hospitaliers
Contrairement à ce que font penser les inscriptions présentes dans le village, les Templiers n’ont jamais été présents à Saint-Vincent. (photo D. Hyenne)
Discussion sur les Hospitaliers. Un scoop dévoilé par J. Derbier : le commandeur Charles Aleman de Rochechinard serait enterré à Saint-Vincent (photo D. Hyenne)
Porte du jardin de la commanderie (photo D. Hyenne)
Commanderie, façade sud (photo D. Hyenne)
Maison Arnoux. Rappel de la présence dans cette maison du prieur claustral de Léoncel, dom Périer, dans les années 1770. (photo C. Hyenne)
Maison Arnoux (photo C. Hyenne)
Maison Arnoux. Les façades sont homogènes et semblent dater du XVIIIe siècle. La construction comme l’aménagement auraient été financés en partie par dom Périer, détournant des fonds de l’abbaye. (photo D. Hyenne)
Retour vers Peyrus – vue sur Saint-Vincent (photo C. Hyenne)
Sentier des Poilus. Pour le centenaire de la guerre de 1914-1918, les deux communes, Charpey et Saint-Vincent, ont réalisé une œuvre de mémoire originale, un sentier portant 55 bornes, chacune au nom d’un mort pour la France (photo D. Hyenne)
Peyrus. Tuffière : vestiges d’un bassin d’exploitation (photo D. Hyenne)
Peyrus. Tuffière : discussion sur l’histoire de l’exploitation du tuf à Peyrus (photo C. Hyenne)
Tuffière : porche d’évacuation des blocs (photo B. Désigaud)
Tuffière. Détail des traces d’exploitation à la scie des moellons de tuf destinés à de multiples emplois dans la région, parmi lesquels : fermes, clochers, bâtiments publics et… abbaye de Léoncel (site exploité du XIII° s. au début du XX°). (photo C. Hyenne)
Tuffière (photo C. Hyenne)
Tuffière. L’eau percolant des falaises de Combe Chaude a formé le tuf de la carrière. (photo C. Hyenne)
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